Théorisation d’une pédagogie alternative de la technologie. Patrick Plante. Rire



Ce que la théorie de Feenberg nous apporte, c’est la capacité de
concevoir la technologie non pas comme quelque chose de neutre [...]
mais plutôt comme quelque chose de socialement construit qui doit être
investi démocratiquement parce qu’il change nos vie

Hoy traemos a este espacio un artículo recogido en el portal frances RIRE Réseau d'Information pour la réusitte éducative titulado : Une pédagogie alternative de la technologie de
Patrick Plante
est doctorant en technologie éducative à l’Université Laval. En ce mois
d’octobre, il nous présente un résumé de sa thèse qui porte sur une
nouvelle façon de concevoir la technologie en éducation: une pédagogie
hacker.

Théorisation d’une pédagogie alternative de la technologie

par Patrick Plante, doctorant en technologie éducative à l’Université Laval

Problématique et objectifs

À la base de notre problématique, il y a le désir de réfléchir à la
place que nous devons donner à la technologie en éducation dans la visée
des grandes finalités éducatives, et notamment celle qui cherche à
former des citoyens qui participent activement à la protection et à
l’amélioration de la société. On pourrait ainsi croire que plus il y a
de technologie, meilleure sera la formation des élèves et des étudiants
dans une « société du savoir ». Si cette conception de la technologie
est largement partagée, notre travail consistera à la remettre en
question.
C’est ce que nous avons fait en interrogeant le rapport à la
technologie en technologie éducative, mais surtout, en objectivant deux
malaises qui constituent le point de départ de notre recherche. Le
premier malaise, objet de plusieurs rapports du Conseil supérieur de
l’éducation, est celui de la logique marchande qui viendrait, par la
présence de la technologie, affecter les finalités de l’éducation.
L’autre malaise, fortement en lien avec le premier, est le risque de
déprofessionnalisation du métier d’enseignant qui pourrait devenir un
simple utilisateur de solutions technologiques confiné à une approche du
type « peinture à numéros », et remettant son « autorité » entre les
mains d’une tierce personne.
Est-il possible de concevoir la technologie comme n’étant pas
simplement un outil qui requiert, comme peuvent le laisser croire les
programmes de formation de l’école québécoise, des compétences qui sont
surtout d’ordre méthodologique?
En fait, notre projet est d’explorer et de proposer d’autres
dimensions qui seraient intrinsèques à la technologie et qui aideraient à
l’atteinte des grandes finalités de l’éducation. Plus spécifiquement,
nos objectifs de recherche consistent à s’approprier une théorie de la
technologie que nous considérons compatible avec les grandes finalités
de l’éducation, à proposer le hacker comme « incarnation » d’une telle
théorie et à formuler des propositions théoriques qui pourraient
enrichir le champ d’étude et d’intervention de la technologie éducative
et ainsi constituer l’amorce d’une pédagogie alternative de la
technologie. Il est à noter que cette thèse est théorique, c’est-à-dire
qu’il ne s’agit pas d’une étude sur « ce qui est », mais plutôt sur « ce
qui pourrait être ».
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 y para acompañar la lectura os dejo un temita de uno de mis admirados chantores franchutes ... D. Charles Trenet .. y Boum

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Fuente: [rire]